Lors de la première phase du projet, une méthode d'évaluation des capacités en matière SPS au niveau national a été mise au point. Cette méthode prévoyait des mesures destinées à classer les produits par ordre de priorité, avant la réalisation d'une analyse coûts avantages. Elle examinait les besoins, les difficultés et les possibilités en matière de capacités SPS au niveau national, dans les domaines de la sécurité sanitaire des produits alimentaires, de la santé animale et de la préservation des végétaux.

La seconde phase du projet mettait la méthode à l'essai dans deux pays pilotes. En Ouganda, les résultats ont mis en évidence que le poisson présentait le plus grand potentiel en termes de développement des exportations. Au Pérou, en revanche, la mise en valeur des asperges destinées à l'exportation a été identifiée comme susceptible d'avoir des retombées positives.

Suite à ce projet, le Pérou a mis au point un Plan d'action national impliquant activement les parties prenantes comme le Comité national du Codex et le secteur privé. Parallèlement aux ateliers organisés dans tout le pays, un rapport sur les besoins prioritaires en matière SPS a été élaboré. L'assistance technique destinée à faciliter l'accès aux marchés pour certains produits spécifiques a été identifiée comme devant être traitée dans le cadre des activités de l'Aide pour le commerce.