Date de début
01/11/2018
Date de fin
31/10/2022
Stratégie de renforcement du système SPS du Togo
Le projet a pour objectif principal le renforcement du système de contrôle et de certification phytosanitaire pour la filière fruits et légumes. Cela permettra un meilleur accès aux marchés pour les fruits et légumes en provenance du Togo, en s’assurant au maximum de l’absence d’organismes de quarantaine. Le projet consiste à renforcer le cadre et les capacités des services impliqués dans l’inspection et le contrôle ainsi que les opérateurs privés actifs dans la production et l’exportation de fruits et légumes. Le renforcement des capacités permettra de mettre en place une filière « pilote » à partir de laquelle les autres filières végétales et animales, ou produits alimentaires togolais pourront prendre exemple et se développer.
In fine, l’amélioration de l’activité économique, soutenue par des services publics performants, permettra la diversification des exportations, l'amélioration de la croissance économique et concourra ainsi à la réduction de la pauvreté en zone agricole et périurbaine au Togo.
Contexte
En ce qui concerne les fruits et légumes frais, le Togo exporte principalement des ananas (frais et transformés), des légumes feuilles et autres produits ethniques vers l’Europe. Bien que restant faibles, les exportations de fruits et légumes du Togo vers l’Union Européenne (UE) ont plus que doublé au cours des dix dernières années tandis que les exportations de la zone UEMOA sur la même période ont augmenté de près de 30 %. Le secteur de l'horticulture est l'une des rares opportunités génératrices de revenus pour les femmes en zones rurales et urbaines et a donc un impact considérable sur le développement. Les opérateurs de la filière ananas sont peu nombreux et répondent souvent à un marché formel et semblent de ce fait mieux structurés. La filière maraichère est quant à elle composée de nombreux producteurs individuels ou regroupés en coopératives, qui alimentent des intermédiaires ou des entreprises de petites tailles, peu formalisées.
Depuis 2016, le pays est confronté à une large augmentation des interceptions due à la présence d’organismes de quarantaine (mouche blanche – Bemisia Tabaci notamment), principalement dans les légumes feuilles. La présence de ces organismes nuisibles n’est pas contrôlée efficacement au départ du Togo. Il est nécessaire, en conséquence, de prévoir un renforcement des mesures de contrôle au niveau national. Dans le cas contraire, l’Europe pourrait mettre en œuvre des contrôles renforcés pour les produits en provenance du Togo voire interdire l'introduction de certains végétaux et produits végétaux togolais sur son sol. Il est également important de renforcer l’organisation et les capacités techniques chez les opérateurs privés et leurs structures d’appui, afin d’améliorer le contrôle des organismes nuisibles au champ et de mettre en place des mesures au niveau de la récolte et de l’emballage qui limiteront au maximum la présence de ces organismes nuisibles.
Ce projet mettra en œuvre une partie des activités proposées dans la stratégie sanitaire et phytosanitaire (SPS) pour le Togo au cours de l’année 2016, élaborée grâce au don pour l’élaboration de projet du STDF.
Résultats attendus
Un cadre institutionnel renforcé et des services d’inspection et de contrôle appliquant de bonnes pratiques d’inspection basées sur le risque
Le projet comprend un renforcement effectif des capacités des services d’inspection de la protection des végétaux, à la fois en termes d’outils (base de données, système de suivi des notifications, etc.) mais également en termes de compétences (analyse des risques, planification des contrôles), afin de leur permettre de mener leur mission de façon plus efficiente.
Plus précisément, le projet permettra de mettre en place un plan de renforcement des capacités des agents du contrôle, notamment ceux impliqués dans l’inspection et la certification phytosanitaires des produits destinés à l’exportation vers l’UE. Ce plan d’actions concernera la notion de contrôle basé sur le risque, les procédures et les techniques d’inspections. Le développement d’outils de veille et de suivi permettra également de disposer des informations nécessaires pour orienter les opérations.
En outre, un dispositif sera mis en place pour favoriser la communication, les échanges d’informations et d’expériences entre l’administration centrale et les inspecteurs sur le terrain d’une part, et entre les équipes d’inspections du port et de l’aéroport d’autre part.
Capacités renforcées dans la filière de fruits et légumes et une organisation professionnelle des exportateurs établie
Le projet vise également le renforcement des capacités des opérateurs privés, à la fois dans leurs activités individuelles mais surtout en tant que membres d’une filière, afin d’échanger sur les problèmes communs et leur permettre d’agir de manière concertée et de parler d’une seule voix quand la filière horticole est concernée.
Une organisation de défense des intérêts communs des entreprises actives dans le secteur des fruits et légumes, ainsi que l’échange d’informations et la collaboration avec les opérateurs privés doit être favorisé.
Pour cela, le projet se concentrera sur le renforcement structurel et organisationnel de l’organisation professionnelle représentative des exportateurs, le renforcement des capacités techniques des structures d’appui à la production et à l’exportation et le renforcement individuelle des entreprises afin d’assurer la mise en place des bonnes pratiques (agricoles, traçabilité, récolte, post récolte, etc.) grâce à l'assistance technique, formation de formateurs, formations thématiques et formations théoriques et pratiques.
Un dialogue soutenu entre le secteur privé horticole et les services publics concernés
Le projet envisage d'améliorer la communication et le dialogue entre les opérateurs privés et les services publics ce qui doit favoriser la compréhension des problèmes du secteur privé, en particulier de celui tourné vers l’exportation internationale ainsi que leur résolution.
Pour y parvenir, le projet soutiendra la mise en place d’un dispositif adéquat de communication, les échanges d’informations et l’analyse des problèmes du secteur (aussi bien en termes de matériel, de logistique, ou d’exigences commerciales, etc.). Il soutiendra une dynamique collaborative avec et entre les parties prenantes et contribuera en outre au développement d’une stratégie de communication interne et externe pour la filière togolaise et leurs représentants.
Le projet comprend un renforcement effectif des capacités des services d’inspection de la protection des végétaux, à la fois en termes d’outils (base de données, système de suivi des notifications, etc.) mais également en termes de compétences (analyse des risques, planification des contrôles), afin de leur permettre de mener leur mission de façon plus efficiente.
Plus précisément, le projet permettra de mettre en place un plan de renforcement des capacités des agents du contrôle, notamment ceux impliqués dans l’inspection et la certification phytosanitaires des produits destinés à l’exportation vers l’UE. Ce plan d’actions concernera la notion de contrôle basé sur le risque, les procédures et les techniques d’inspections. Le développement d’outils de veille et de suivi permettra également de disposer des informations nécessaires pour orienter les opérations.
En outre, un dispositif sera mis en place pour favoriser la communication, les échanges d’informations et d’expériences entre l’administration centrale et les inspecteurs sur le terrain d’une part, et entre les équipes d’inspections du port et de l’aéroport d’autre part.
Capacités renforcées dans la filière de fruits et légumes et une organisation professionnelle des exportateurs établie
Le projet vise également le renforcement des capacités des opérateurs privés, à la fois dans leurs activités individuelles mais surtout en tant que membres d’une filière, afin d’échanger sur les problèmes communs et leur permettre d’agir de manière concertée et de parler d’une seule voix quand la filière horticole est concernée.
Une organisation de défense des intérêts communs des entreprises actives dans le secteur des fruits et légumes, ainsi que l’échange d’informations et la collaboration avec les opérateurs privés doit être favorisé.
Pour cela, le projet se concentrera sur le renforcement structurel et organisationnel de l’organisation professionnelle représentative des exportateurs, le renforcement des capacités techniques des structures d’appui à la production et à l’exportation et le renforcement individuelle des entreprises afin d’assurer la mise en place des bonnes pratiques (agricoles, traçabilité, récolte, post récolte, etc.) grâce à l'assistance technique, formation de formateurs, formations thématiques et formations théoriques et pratiques.
Un dialogue soutenu entre le secteur privé horticole et les services publics concernés
Le projet envisage d'améliorer la communication et le dialogue entre les opérateurs privés et les services publics ce qui doit favoriser la compréhension des problèmes du secteur privé, en particulier de celui tourné vers l’exportation internationale ainsi que leur résolution.
Pour y parvenir, le projet soutiendra la mise en place d’un dispositif adéquat de communication, les échanges d’informations et l’analyse des problèmes du secteur (aussi bien en termes de matériel, de logistique, ou d’exigences commerciales, etc.). Il soutiendra une dynamique collaborative avec et entre les parties prenantes et contribuera en outre au développement d’une stratégie de communication interne et externe pour la filière togolaise et leurs représentants.
Documents
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